Rome est tombée

Publié le par Enèle

Cher fantôme,

J'aimerai tellement t'offrir des mots à la hauteur de ta présence. Il y a eu un terrible tourment qui me hante encore jusqu'à maintenant. S'il fallait te peindre, tu serais un bleu profond aussi profond que les non dits, et un rouge carmin, aussi royal que la folie avec laquelle je nourris ton souvenir. Je vais te peindre

Un paysage lointain, un horizon de brume de coton. Un ciel d'un bleu profond qui vire au noir dans sa partie supérieure. Là, un bouquet de roses rouges éclatant jeté à terre. Regardes les pétales déchiquetées sous les pas d'un Homme, chapeau bien enfoncé, dos à nous, qui poursuis son chemin vers l'horizon précédemment évoqué. Il n'y a rien d'autres que ce ciel, cette brume, un bouquet de roses si belles, et un Homme, le dos courbé, qui les écrase d'un pas affairé.

Mais hier, tu m'as serré dans tes bras, et tu t'es attardé. Mais moi aussi, je me suis attardée. En fait, je me suis livrée. Il y avait si longtemps que je ne m'étais pas livrée. De ce moment, je ressens un message de bonheur. Mon cher fantôme. Nous nous sommes enlacés.

Enèle -

Publié dans Flotter

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